Dans une société toujours plus attachée à gagner du temps, un secteur d’activité y accorde une valeur toute particulière : l’horlogerie.
Pierre-Alain Berard, dirigeant de l’entreprise SMB-LIP à Châtillon-le-Duc dans le Doubs, Patrice Besnard, délégué général de France Horlogerie et Daniel Gasne, formateur en horlogerie à l’AFPA de Besançon, dressent un état des lieux de l’horlogerie locale.
La crise sanitaire n’épargne pas le secteur qui bien qu’il puisse produire, n’est pas en mesure de vendre puisque les commerces partenaires ont fermé leurs portes avec ce nouveau confinement.
Pourtant, avant cette crise, l’entreprise SMB-LIP recrutait 10 nouveaux salariés pour son atelier, montrant le dynamisme de l’horlogerie mécanique et le besoin en formation adaptée, en concertation entre les acteurs économiques et l’AFPA notamment. Un regain d’engouement des jeunes pour le secteur rassure les différents acteurs.
La concurrence des montres connectées pourrait s’inscrire comme un autre défi à relever mais les professionnels du secteur préfère y voir l’opportunité pour l’horlogerie mécanique d’évoluer.
Désireux de surmonter la crise actuelle, ces trois acteurs de l’horlogerie rappelle que la France, avec les entreprises de Bourgogne-Franche-Comté notamment, réalise 1.5 milliard d’euros de chiffre d’affaires à l’export, rappelant que le pays garde une place de choix dans le marché international.