Durant cette période, les supermarchés sont restés ouverts. Anne CHABIRAND, gérante d’Intermarché d’Is-Sur-Tille nous explique comment ils se sont organisés !
GÉRER LA CRISE POUR UNE GRANDE SURFACE
L’Intermarché d’Is-Sur-Tille fait partie des établissements de premières nécessités et a donc eut l’autorisation de rester ouvert. Pour protéger les salariés, des mesures ont été prises très rapidement.
« On n’a pas attendu l’annonce du confinement pour protéger nos salariés »
Avant l’annonce du confinement, l’établissement a munit ses salariés de gants, de gels, de masques et de plexiglass devant les caisses. Les employés des rayons ont demandé par eux même de commencer à 4h du matin de façon à être le moins de temps possible avec les clients. 4 personnes de plus au drive ont été recrutés pour gérer le flux de commande.
Il y a une personne pour filtrer l’entrée et veiller à ce que les gens respectent les gestes barrières demandés par l’établissement. Des marquages au sol ont été ajoutés pour schématiser la distance de sécurité.
UN ÉLAN SOLIDAIRE
L’Intermarché d’Is-Sur-Tille a été fourni en masque par certains clients et en visière par une association : Visière solidarité 21. Un geste solidaire qui aide énormément dans cette crise !
« Il y a beaucoup de bon sens, de solidarité malgré tout. »
GARDER LE MORAL
Anne CHABIRAND, gérante de l’Intermarché d’Is-Sur-Tille affirme que « les 15 premiers jours c’était très compliqué. C’était un coup à devenir fou ! ». En effet, beaucoup de clients ne respectaient pas les gestes barrières. Certains d’entre eux vennaient plusieurs fois par jours.
« Tu ne changeras pas les gens, il faut prendre du recul par rapport à ça. »
La gérante du magasin a donc réuni toute son équipe et a mis en place un concours du « Ticket le plus ridicule de la journée », de quoi motiver et redonner le sourire aux salariés dans ces moments difficiles !